Notre histoire

Galatée Films est une société de production de longs-métrages de fiction et documentaires fondée par l’acteur, réalisateur et producteur Jacques Perrin.

Notre histoire

Galatée Films est une société de production de longs-métrages de fiction et documentaires fondée par l’acteur, réalisateur et producteur Jacques Perrin.

Les premières productions de Jacques Perrin sont des fictions engagées en écho à des événements géopolitiques. C’est d’abord Z de Costa Gavras, qui obtient le double Oscar du meilleur film étranger et du meilleur montage en 1970. En 1975, Section Spéciale, sur les tribunaux d’exception pendant l’occupation, reçoit le prix de la mise en scène au Festival de Cannes et en 1976, c’est La victoire en chantant, premier film de Jean-Jacques Annaud, sur l’engagement des troupes coloniales pendant la guerre de 14-18, qui obtient l’Oscar du meilleur film étranger. En 1977, Le Désert des Tartares, adaptation du roman éponyme de Dino Buzatti, réalisée par Valerio Zurlini, retrace l’attente vertigineuse d’une invasion ennemie aux confins du désert austro-hongrois, le film est récompensé du Grand Prix du Cinéma Français.

S’ouvrant aux spectacles de la nature, Jacques Perrin confie au cinéaste Gérard Vienne le film qui inaugurera ce nouveau cycle de production emblématique de Galatée : Le peuple singe, sorti en 1988. Pour filmer au plus près les animaux dans leur environnement naturel, les équipes de Galatée créent de nouvelles technologies spécifiques à leurs tournages. Cet esprit d’innovation continuera d’animer la société dans une volonté d’adapter les moyens techniques à la richesse de la nature afin de mieux en explorer les mystères et en restituer la beauté.

Galatée films

Films engagés, drames historiques, documentaires naturalistes et récits extraordinaires, la force de Galatée réside dans l’exigence de ses productions et un savoir-faire mis au service d’une même ambition d’émerveillement et de découverte. De Z de Costa Gavras (1969) à Mia et le lion blanc (2018), de Microcosmos (1994) à Océans (2010) en passant par Les choristes (2004), si les films produits par Jacques Perrin sont très divers en termes de genre ou de budget, tous partagent une ambition internationale et le désir de surprendre, de rendre compte de la richesse du monde. 

S’émerveiller du monde

« Je pense que je pourrais vivre parmi les animaux, tant ils sont paisibles et réservés. Je les observe depuis longtemps et ne les vois pas gémir sur leur condition, ni rester éveillés, la nuit, pleurant sur leurs péchés. Ils ne m’écœurent pas à discuter de leurs devoirs envers Dieu, aucun n’est insatisfait, aucun n’est obsédé par la rage de posséder les choses, aucun ne s’agenouille devant un autre, aucun, sur toute la terre, ne se veut ni respectable ni pitoyable… »

– Walt Whitman

Jacques Perrin

Jacques Perrin

Jacques Simonet, dit Jacques Perrin, est le fils d’Alexandre Simonet, régisseur à la Comédie-Française puis souffleur au TNP de Jean Vilar, et de la comédienne Marie Perrin (dont il a plus tard adopté le matronyme comme nom de scène). Il est entré dans la carrière comme un jeune premier idéal.

Jacques Perrin monte sur scène dès l’âge de 14 ans avant même d’entrer au conservatoire d’Art Dramatique de Paris avec sa sœur Eva dans la classe de Jean Yonnel. On le voit dans de petits rôles de théâtre et de cinéma, notamment dans Les Tricheurs de Marcel Carné et dans La Vérité d’Henri-Georges Clouzot en 1960. 

Mais c’est le cinéma italien qui lui offre, à 20 ans, son premier grand rôle aux côtés de Claudia Cardinale, dans La Fille à la valise, de Valerio Zurlini. C’est la grande époque des coproductions franco-italiennes, et Jacques Perrin enchaîne divers films, notamment La Corruption, de Mauro Bolognini, et Journal intime (Lion d’Or au Festival de Venise), dans lequel il interprète le jeune frère de Marcello Mastroianni, de nouveau sous la direction de Zurlini, qu’il retrouvera bien plus tard pour porter à l’écran Le Désert des Tartares, d’après le romain de Dino Buzzati, en 1977.

En 1964, de retour en France, Jacques Perrin fait deux rencontres capitales : Costa-Gavras et Pierre Schoendoerffer. Le premier l’embarque à bord de Compartiments tueurs. Le second l’enrôle, avec Bruno Cremer, dans La 317ème Section. Ils ont le même sens de l’aventure humaine. Ils tourneront ensemble Crabe-Tambour (1977), L’honneur d’un capitaine (1982), Là-Haut. Un roi au-dessus des nuages (2004).

La 317ème Section, Pierre Schoendoerffer, 1965

A 27 ans, Jacques Perrin se risque dans un nouveau métier, celui de producteur, dans lequel il va exceller. Il n’y aurait pas songé sans la nécessité de rassembler des fonds pour permettre à Costa-Gavras de réaliser Z dans lequel il interprète un photo-reporter aux côtés de Jean-Louis Trintignant. Personne ne veut financer ce film politique sur la dictature des colonels grecs. Le film obtient l’Oscar du Meilleur Film étranger et celui du meilleur montage.

Parallèlement, il poursuit une carrière d’acteur entre la France et l’Italie. Jacques Demy l’entraîne dans la comédie musicale. Il devient le marin blond peroxydé des Demoiselles de Rochefort, puis le prince charmant de Peau d’âne (1970).

Les demoiselles de Rochefort, Jacques Demy, 1967

Pour son second long-métrage, Vittorio de Seta lui confie le rôle principal dans Un Homme à moitié et c’est avec ce film qu’il obtient La Coupe Volpi de la Meilleure Interprétation Masculine au Festival de Venise en 1967.

Jacques Perrin produit deux autres films de Costa Gavras, Etat de Siège (1972), avec Yves Montand, puis Section Spéciale, qui reçoit le Prix de la Mise en Scène au Festival de Cannes 1976. La même année, il produit La Victoire en Chantant, premier film de Jean-Jacques Annaud, et obtient son troisième Oscar, celui du Meilleur Film Etranger.

En 1988, Jacques Perrin tourne Cinema Paradiso sous la direction de Giuseppe Tornatore, avec Philippe Noiret.

A la télévision, il joue dans plus de 40 téléfilms et séries comme Le château des Oliviers, et interprète des personnages historiques : Victor Schœlcher, Louis XI, Richelieu.

Parallèlement, de 1991 à 2000, il produit, avec son épouse, et présente La 25ème heure sur France 2, émission consacrée aux œuvres audiovisuelles ou cinématographiques, courts et moyens métrages, documentaires et parfois fictions.

Depuis l’enfance, Jacques Perrin est passionné par la nature et les relations que l’homme entretient avec elle mais son alliance avec le cinéma se fait à travers deux films, Le Territoire des autres, documentaire animalier de François Bel, Gérard Vienne et Michel Fano, qu’il découvre en 1970, puis Le Peuple singe de Gérard Vienne qu’il produit en 1989.

Tournage du Peuple migrateur, Jacques Perrin – Jacques Cluzaud et Michel Debats, 2000

Sa passion aventureuse l’entraîne peu à peu à élargir son champ d’action à partir de Microcosmos, le peuple de l’herbe de Claude Nuridsany et Marie Pérennou qui lui vaut le César du meilleur producteur en 1997.

Avec Le Peuple migrateur qu’il produit et coréalise avec Jacques Cluzaud, il nous offre un fabuleux voyage en compagnie des oiseaux. Autant de préludes à son œuvre la plus célèbre, Océans, également coréalisé avec son complice Jacques Cluzaud, hymne à la mer qui célèbre la beauté de la nature pour mieux inciter à la protéger.

Les 40èmes rugissants, de Christian de Challonge, 1982

Distinctions

En 2016, Jacques Perrin est promu Commandeur de l’Ordre National de la Légion d’honneur et est élu membre de l’Académie des Beaux-Arts de l’Institut de France.

Il est Commandeur de l’Ordre National du Mérite et Chevalier de l’Ordre des Arts et Lettres.

Nommé officier dans la réserve citoyenne de la Marine Nationale, avec le grade de Capitaine de Frégate, il est également Peintre officiel de la Marine (POM).

Le crabe-tambour, Pierre Schoendoerffer, 1977

Dates clés